La mesure dérobée

« N’écris jamais une phrase dans sa fatigue,

sache te taire quand cela commence,

aime ta maladresse, laisse-la t’accomplir.

Les pages de soleil aveuglent, brûlent les lèvres.

Endors-toi, confie ta vigilance ;

les mots connaissent le chemin sous le ciel.

Par le trou de ta mort, une langue ouvre les paupières.

Écoute la fin de tout, la mesure dérobée.

L’espace de nouveau s’unit à la salive. »

Dominique Sampiero

Cet article a été publié dans Poésie, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s