« N’écris jamais une phrase dans sa fatigue,
sache te taire quand cela commence,
aime ta maladresse, laisse-la t’accomplir.
Les pages de soleil aveuglent, brûlent les lèvres.
Endors-toi, confie ta vigilance ;
les mots connaissent le chemin sous le ciel.
Par le trou de ta mort, une langue ouvre les paupières.
Écoute la fin de tout, la mesure dérobée.
L’espace de nouveau s’unit à la salive. »
Dominique Sampiero