« Puisque tout ce qui est de vie
Se relie,
Nous nous soumettrons
A la marée qui emporte la lune,
A la lune qui ramène la marée,
Aux disparus sans qui nous ne serions pas,
Aux survivants sans qui nous ne serions pas,
Aux sourds appels qui diminuent,
Aux cris muets qui continuent,
Aux regards pétrifiés par les frayeurs
Au bout desquelles un chant d’enfant revient
A ce qui revient et ne s’en va plus,
A ce qui revient et se fond dans le noir,
A chaque étoile perdue dans la nuit,
A chaque larme séchée dans la nuit,
A chaque nuit d’une vie,
À chaque minute
D’une unique nuit. »
François Cheng
Ah ! François Cheng !!! C’est un guide …. Merci …