« J’ai formé un voyage,
Partant des viviers de l’enfance
Sous les ombres des vieux arbres.
J’ai rêvé que la plus petite abeille
M’accompagnait
Par son secret de miel et son destin de froid.
Souvent j’ai perdu ma mise
Sur la page blanche d’un matin,
Retrouvant tout au long du jour de quoi le soir entretenir le feu,
Ce feu plus clair pour les yeux du liseur.
Et j’ai lu le silence
Et parfois j’ai même couru la nuit dans les alpages
Comme un troupeau de rires. »
Cédric Migard