« La racine : terre et pluie
lui donnent force
et ses rêves ont la blancheur de la neige.
Elle rampe et ruse pour sortir de terre
et les cordes de ses mille bras se tordent…
Rien ne compte pour elle de l’univers que la branche,
le feuillage qui se penche…
Moi-même je suis racine ;
dans la vermine, la même,
s’élabore le poème. »
Miklós Radnóti