« J’ai formé un voyage,
Partant des viviers de l’enfance
Sous les ombres des vieux arbres.
J’ai rêvé que la plus petite abeille
M’accompagnait
Par son secret de miel et son destin de froid.
Souvent j’ai perdu ma mise
Sur la page blanche d’un matin,
Retrouvant de quoi entretenir le feu,
Ce feu plus clair pour les yeux du liseur.
Et j’ai lu le silence
Et certains jours j’ai même couru dans les alpages
Comme un troupeau de rires. »
Cédric Migard