Je passais par ici

« Pardonnez-moi, je ne me voulais pas vêtu de feux sombres et de présages.

Votre sommeil m’était précieux.

Précieux la rouille de vos parcs et le vernis de vos étangs,

l’ombre loyale de vos remparts et l’odeur de vos lits clos.

Mais je n’ai pas beaucoup d’oreille

et mon regard est infidèle.

Je n’ai jamais su reconnaître une feuille d’une paupière

et pas plus un coq d’un buisson.

Je passais par ici, pour vivre, simplement.

Ce jour fut un mauvais compagnon de voyage. »

Serge Wellens

Cet article a été publié dans Poésie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s