« Je suis le livre errant
Le livre sans auteur
J’écris avec l’aide du vent qui tourne mes pages
Avec l’aide du sang pourpre des feuilles des arbres
Je suis l’errance
L’errance qui sait tout
En fait, je n’écris pas
Je me promène
Mes deux cœurs en chaque main
Comme des valises spirituelles
Les pays sont devenus si proches
Qu’il est plus difficile d’enjamber une flaque d’eau
Que de voyager jusqu’aux Indes. »
Jean-Marie Kerwich