« Toucher et toucher encore
Mais que ma main jamais ne pèse,
Terre lentement travaillée par l’entre-saison,
Gardienne de troupeau
Bordant la caravane des nuages sur la colline.
Je voudrais seulement cela,
Que l’aube d’une faible lampe
Éclaire toute la nuit de mes yeux,
Les blessures d’ombre
De cet arbre qui pourrait être un ami.
Je voudrais seulement cela,
Un langage pour ne pas mentir
Quand viendra le temps de la rencontre. »
Cédric Migard