Le temps de la rencontre

« Toucher et toucher encore

Mais que ma main jamais ne pèse,

Terre lentement travaillée par l’entre-saison,

Gardienne de troupeau

Bordant la caravane des nuages sur la colline.

Je voudrais seulement cela,

Que l’aube d’une faible lampe

Éclaire toute la nuit de mes yeux,

Les blessures d’ombre

De cet arbre qui pourrait être un ami.

Je voudrais seulement cela,

Un langage pour ne pas mentir

Quand viendra le temps de la rencontre. »

Cédric Migard

Cet article a été publié dans Poésie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s