« Prendre sa main pour oreiller.
Le ciel le fait avec ses nuages,
La terre avec ses mottes,
Et l’arbre qui tombe
Avec son propre feuillage.
Ainsi seulement peut s’écouter
La chanson sans distance,
Celle qui n’entre pas dans l’oreille,
Parce qu’elle est dans l’oreille,
La seule qui ne se répète pas.
Tout homme a besoin
D’une chanson intraduisible. »
Roberto Juarroz