« Pour s’en détacher,
nous aurons ensemencé cette terre de mots ;
l’orage les emporte,
l’image tronquée du ciel les colore parfois –
on dirait de grandes jarres éclatées
sous la poussée violente du désir
d’accéder à la lumière :
Plus loin que la houle des oliviers
bien plus loin que le gel
comme un murmure incontrôlable
ce front naissant
de l’aube porteuse d’évidences. »
Pierre-Albert Jourdan