« De quoi le temps te change-t-il ?
Enfant, tu restais muet devant le canevas d’une araignée, la neige clandestine venue de nuit à pas de loup, de feuilles mortes.
Aujourd’hui en tête à tête avec ta fenêtre tu écris des mots dont tu fais provision de clarté.
Ton cœur ne cesse de battre semelle au seuil de chaque jour.
La rosée te prête ses yeux pour lire dans le ciel sans ride et dans les mains loyales de la terre ce qu’a d’inouï cette humble vie. »
Gilles Baudry