« Adieu le cornouiller sanguin,
le muflier rouge sur la pente,
l’éventail du mirobolant,
les degrés de l’escalier courbe
et l’art du chemin transversal.
Les sueurs, les travaux et les pluies
n’ont donc fait ce jardin tranquille
avec son balustre à sédum
entre la rose et les fraisiers
que pour le quitter comme un rêve.
Le vent caressait les feuillages
ici moins tristement qu’ailleurs.
Quitter ce lieu me fend le cœur
et c’est de mourir que je meurs. »
Jean Grosjean