Monthly Archives: mars 2025

Vers l’inconnu de soi

« Écrire commence par une trahison, écrire c’est se trahir soi… Parce qu’on se construit une image à peu près représentable et, quand on écrit, il faut travailler à défaire cette image-là. Mais c’est aussi travailler à défaire l’image de nos … Lire la suite

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La curieuse réflexion

« Sur la page, la curieuse réflexion d’un poème, D’un silence, d’un arbre, d’une pomme. Les brindilles, les paroles et les feuilles rassemblées par le vent Autour de ce qui manque à ce monde. La nostalgie d’un jardin Ensemencé de quelques … Lire la suite

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Du fond de l’oubli

« Les œuvres véritables déterminent leurs lois, leur langage, et ce faisant, leur réalisme. Il consiste non pas à reproduire le réel, mais à le faire advenir. Le changer en y ajoutant de la conscience. Le faire remonter du fond de … Lire la suite

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Une porte s’est ouverte

« Je suis entré dans un autre espace, j’ai acquis d’autres sens, j’ai marché sur d’autres fondements, je me suis appuyé sur d’autres pieds, j’ai vu avec d’autres yeux, et j’ai entendu avec des oreilles nouvelles tout ce qui auparavant m’était … Lire la suite

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Afin de retransmettre

« La parole m’a été accordée par surcroît, afin de retransmettre quelques-unes de ces étonnantes vibrations, quelques-unes de ces mystérieuses palabres qu’il nous est donné d’intercepter parfois dans les couloirs de la détresse. » René Guy Cadou

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Nous sommes aux oiseaux

« Nous sommes aux oiseaux, et nos coudées sont franches Les beaux soirs de frairies. C’est nous encore, gestueux comme dix mille branches Chiffonnes ou fleuries. Nous ressemblons au jour qui ralentit sa course Pour voir ensoleillé son portrait dans la … Lire la suite

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Feuilles nouvelles

« Mais j’écris. Et je vis au milieu de ce monde en délire à la façon de ce chêne là-bas qui sait qu’on va l’abattre et qui, bien que l’encoche blanche dise que dès demain le bûcheron par ici frappera, l’attend … Lire la suite

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La curiosité de la Terre

« Et des milliers de bourgeons  Viennent voir ce qui se passe au monde Car la curiosité de la Terre est infinie. » Jules Supervielle

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