« (…) Comment me vint l’écriture? Comme un duvet d’oiseau sur ma vitre, en hiver. Aussitôt s’éleva dans l’âtre une bataille de tisons qui n’a pas, encore à présent, pris fin.
(…) Tout ne devrait être qu’une fête joyeuse quand quelque chose que nous n’avons pas prévu, que nous n’éclairons pas, qui va parler à notre coeur, par ses seuls moyens, s’accomplit.
(…) L’éclair me dure.
(…) On ne peut commencer un poème sans une parcelle d’erreur sur soi et sur le monde, sans une paille d’innocence aux premiers mots. »
René Char