Il écrit avec une gomme au lieu d’un crayon.
Il dessine un murmure au cœur du bruit.
Il fait place à sa table, pour un qui lira.
Il chuchote dans la brume.
Il souffle sur les cicatrices.
Il dort du sommeil de l’éveillé.
Dans chaque ville, il habite rue du silence.
Il sait que la nuit n’obscurcit pas le jour, mais qu’elle le prolonge. Plus tard, elle l’annoncera.
(…)
Il devient lentement transparent.
Il veut l’éveil du sens.
Il écrit des poèmes à retardement. »
Michel Thion