« Ce matin la rose éclate comme le cri du coq
Le silence des choses partout se fend
Les vieux mots ont fleuri sur toutes les collines
L’eau prise au piège s’échappe et court divine
Entre les herbes vierges
(…)
Le ciel comme un grand oiseau
Vole nu
(…)
Que faire de tout l’éclat
De juillet
Quand c’est la douce
La douce éternité
Qui traverse le jour
(…)
L’odeur du foin
Là-bas fait rêver les granges
Le temps meurt
Un ange
Mais d’où ? me prend la main. »
Anne Perrier