Tu as tout désappris

« Qu’un feu
de haute neige
en ta poitrine brûle et en amont
des nuits analphabètes,
trouvant par quel miracle
la force d’être sans défense,
tu as tout désappris
même les mots privés d’écorce
pour n’être enfin que cet arpent de terre
sous la rosée
de sa parole. »

Gilles Baudry

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