« J’ai une forge dans le cœur.
Je sens plus pourpre que l’aurore,
Plus noyé que l’algue,
Plus lointain que la mouette,
Plus creux que les puits.
Mais je ne donne naissance
Qu’à l’écaille et qu’aux grains.
(…)
Où sont les justes paroles,
Le feu sans agonie,
Le poème final ?
En quel lieu est la vie ? »
Andrée Chédid