« Il n’y a pas de poésie sans musique,
mais l’essentiel, en elle, c’est la musique intérieure,
bien que demeure aussi une certaine musique extérieure.
Il s’agit d’une espèce de musique du sens,
en intime symbiose avec la musicalité propre des mots.
Comme dans toute musique, le silence habite ses interstices.
Ainsi que la transcendance et la consolation ?
(…)
Le souci de l’être, qui est l’essence de la poésie, sait que l’être est musique.
Et devine même qu’il existe une musique du vide et du non-être. »
Roberto Juarroz