« Jours, mois, muets. Je reste arc-bouté sur l’idée que si le poème ne se présente pas, il a ses raisons. Alors qu’il n’y en a aucune à forcer son apparition. Ce serait même une erreur. Pas de raisonnement là-dessus, l’intuition seule. Si la main a besoin de silence, inutile de forcer. L’attente est déjà une attitude, une position d’écriture. »
Antoine Emaz