« Comment saisir l’insaisissable ? Comment traduire l’intraduisible ? Entre les théories et l’éveil réel aux mystères du vivant, l’apprentissage est si long qu’on a peine à y croire.
Il devenait nécessaire d’oublier le temps, de s’oublier soi-même ainsi que toutes pensées, opinions ou cultures acquises. Le non-être apparent touche en quelque sorte à l’illimité de l’être. L’esprit libre devient alors fluide et mobile.
Au gré du souffle du pinceau je vais donc m’attacher à explorer le mystère végétal, le génie propre à chaque être : la pudeur discrète d’un brin d’herbe.
Goûter à l’émerveillement de ce qui est, de ce qui devient, comprendre les forces qui façonnent. »
Fabienne Verdier