« Les derniers feux du soleil violacé
Ondoient au milieu de la rivière
La forêt déjà noire se rapproche de la berge
Avec la lenteur d’une barque à la dérive
Je vous écris sans tarder
D’un paradis anéanti
Où au jour le jour jadis
S’accomplissaient les rituels des saisons
Comme je souhaiterais que vous sachiez
L’endurance villageoise les danses des moissons
La cuisson ardente du pain sous les pierres
Les pêches miraculeuses dans des récits sans fin. »
André Chenet