« C’est une brûlure saine… On l’entend et ça nous touche avec ses doigts ardents et ses lèvres torrides. Ça nous lèche avec sa langue en feu… En boucle, on rejoue la musique et on rejoue le poème… Il reste toujours quelque chose : l’empreinte ineffaçable des doigts de la phrase… Cette chose au dedans soi dont on ne sait rien si ce n’est qu’elle a une vie propre et qu’on en est le gardien. »
Marianne Braux