Un accord

« Que je sois toujours comme cet arbre.
Certains jours il revient sur la vitre
ébloui de sa propre blancheur.
Il ne la connaît pas.
Il l’accueille mais il l’oublie.
Que chaque heure soit cette même blancheur, cet oubli.
Le vide d’un accord immobile
qui n’attend rien que sa propre attente.
Que je sois l’inconscience des fleurs. »

Jacques Ancet

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