« Ce je était terrible : terriblement doux et faible, terriblement nu et sans décence, un frisson étranger à toute feinte, tout à fait pur de moi, mais d’une pureté qui allait au bout de tout, qui exigeait tout, qui découvrait et livrait le tout à fait obscur, peut-être le dernier je, celui qui étonnera la mort, que celle-ci attire à elle comme le secret qui lui est interdit, une épave, une trace toujours vivante de pas, une bouche ouverte dans le sable. »
Maurice Blanchot