« Il faut par avance gagner le vide,
le coloniser avec nos abandons
comme s’il était un territoire dépouillé
ou une nouvelle liberté jamais exercée.
Et cultiver à l’intérieur ses fragments flottants
qui s’entremêlent aux choses…
Et presque sans le savoir
arriver à aimer le vide…
Un vide aimé
ne peut pas nous abandonner. »
Roberto Juarroz