« Je suis celui que tu as désiré
Dans le chemin de nuit
Je fais dormir les yeux obscurs de tes brebis.
Je suis le messager sur tes rochers
Et mon regard fait fondre tes rochers
Je suis la main qui fait couler
De tes sables l’eau lustrale…
Si profonde est la guerre de ces vastes terres
Que tu te tiens prisonnière
Et qu’à la nuit tu es ce que tu es. »
Pierre-Jean Jouve