« Cette source enfouie dans le passé,
promesse d’un poème futur,
d’autant mieux saisie qu’elle fut si longtemps perdue de vue.
Comme si d’avoir séjourné dans l’oubli
elle n’en jaillissait que plus fraîche, plus vraie.
Après une longue absence, la source, telle un fantôme
revient hanter la page blanche.
Goutte de pluie, miette de nuage, après un périple souterrain,
en un mince filet, elle s’épanche dans un bassin d’ombre. »
Gaston Puel