« Deux rames gisaient à mes flancs… Faire des gestes simples : relever les plombs, parler seul, longer. C’était une soif entière, un envol à la surface du seuil, glissant mon corps vers un secret, très loin derrière mes bras… Mon buste et mon souffle prenaient le rythme des avirons. Il fallait avancer sans bruit, approcher. Puis cerner le lieu possible. Les chaînes descendaient comme des bijoux, des colliers dans la vase. Tous les actes respiraient. »
Dominique Sampiero