« C’était proche et lointain. Comme le sourire d’un mort… C’était ce dessin sur le papier millimétré de l’air. Une revanche de la vie. Le faible, le léger, l’allusif et le tendre… Quelque chose me regardait sans yeux. Tout mon sang me quittait pour nourrir l’apparition pâle. Et puis, ça a passé. La merveille n’insiste jamais. Ce qu’elle a à dire est souvent sans bruit… Quelque chose se rappelle à nous de loin en loin. Quelque chose ou quelqu’un. Et ce serait le faire fuir que de le nommer. »
Christian Bobin