« Obus à liberté
parfois douce la musique miniature de nos langues
près du lac de nos larmes d’hier
ainsi souvenirs dépassés nos printemps n’ont plus à mendier la lumière
chaque taudis regarde une rose à ses pieds
tout homme porte à sa bouche une femme ou un enfant
la rose n’a plus à être enceinte de barbelés
la porte des cages d’oiseaux n’a plus à être verrouillée
la brise est bonne qui profile en toute saison
en toute ossature
le be-bop du printemps. »
Raôul Duguay