« Le silence
Est monté de ton livre vers ton cœur.
Un vent bouge sans bruit dans les bruits du monde.
Le temps sourit au loin, de cesser d’être.
Simples dans le verger sont les fruits mûrs.
Tu vieilliras
Et, te décolorant dans la couleur des arbres,
Faisant ombre plus lente sur le mur,
Tu reprendras le livre à la page laissée,
Tu diras : c’étaient donc les derniers mots obscurs. »
Yves Bonnefoy