« Pour éclairer l’obscur en toi
qu’aucune lumière n’a exploré,
pour arpenter les déserts,
accepter les mirages,
nager dans les golfes,
habiter les îles, grottes,
les pièces et alcôves
en toi, les chambres
pour tracer les artères,
pour joindre les valves,
les boutons, les clous,
pour ouvrir les fenêtres,
pour risquer des sorties,
tomber dans des trappes,
pour retourner les tiroirs,
claquer les portes, briser
le verre en toi,
éveillée, endormie,
apprendre à te dire
ça suffit. »
Élise Paschen