« Tu cultives la joie simple, les rappels du clocher sur la portée imaginaire du temps, les frissons du ru dans les herbes courtes, les tapis d’or aux pieds des cerisiers, les écharpes vaporeuses aux gorges des montagnes. Des choses inconnues s’avancent. Tu les accueilles, porte ouverte sur le jardin… Le bonheur se faufile dans des trous de souris. Les pas du facteur cliquettent. Le rire de l’âne braie. Le chat s’étire sur le haut du mur. Il y a de belles promesses. Et bien sûr, je t’aime. »
Ile Eniger