La paume nue

« La paume nue, elle seule sensible

reconnaît en la moindre ride une crevasse,

s’abandonne à la profondeur qu’on ne définit pas,

laisse venir des années enfouies

dans l’obscur remuement

où se confondent la terre, les os et les racines, la mémoire fidèle,

la mémoire exigeant d’être portée au jour,

fécondée à nouveau d’une parole. »

Pierre Dhainaut

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