« Quelqu’un, ce matin, m’apprend à exister,
Patiemment,
M’offre sa tête tout entière,
La pose dans ma main et s’y abrite,
Me dit, sans mots, sans limites,
Je t’aime je t’aime toi,
Fais-moi un nid dans tes bras un abri
Que je te donne moi
Au chaud de toi dans ton odeur
Que je t’entende respirer
Que je te sache et te sente et te touche
Que j’entende sous tes doigts qui se posent
A quel point tu m’aimes aussi, aussi profond, aussi secret,
Comme la vie est simple qui rencontre la vie. »
Ismène Le Berre