C’est un rivage ténébreux

« C’est un rivage ténébreux

Toutes les saisons ne sont pas de ce monde

Je me souviens du plus petit caillou de ce jour-là

Une pluie mot à mot dans les yeux

La distance en égarée

Le contrebandier y marchait en funambule

Sous un ciel de verre brûlait l’expérience spirituelle

Je buvais le petit lait du chemin

Une brise emportait une poignée de graines

Esquissant ce qui manque. »

Cédric Migard

Cet article a été publié dans Poésie, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s