« Les arbres produisent toujours une impression familière. On dirait le visage d’un parent disparu depuis longtemps et qu’on revoit comme dans un vieux rêve, une bribe de chanson oubliée qui dérive à la surface des eaux ; cela ressemble à l’éternité dorée de l’enfance enfuie ou d’une tranche de vie adulte déjà écoulée, cela fait penser à toutes les vies et à toutes les morts et à toutes les peines survenues il y a un million d’années. Et les nuages qui passent semblent en porter témoignage, familiers et solitaires. »
Jack Kerouac