« On ose à peine la lumière, le trait, la traversée.
Que peut un cœur sinon dans la fragilité consentie,
Sinon dans la joie de jouer du peu ?
On ne dit rien de l’ombre ni de cette surprise de l’aube dans le réel caché.
Le jour est ainsi sa mesure et son attente,
Comme en creux le poème…
On ne sait plus très bien si la lumière s’effondre dans la mer
Ou si notre regard s’accroche aux flancs d’une montagne.
La beauté là s’impose sans effort.
L’île en nous s’efforce à la mer et nous croyons au jour, aux distances explorées. »
Philippe Leuckx