Où l’être ne meurt pas

« Samedi.

J’ai fait quelques pas autour de la maison.

Je n’avais pas besoin d’aller loin pour me perdre.

Inutile.

Comment s’éloigner dans un univers où l’être ne meurt pas ?

Je voulais marcher, c’est tout.

Sortir un instant de ces besognes qui n’écoutent pas ce que nous sommes.

Marcher, dériver.

Lentement, j’ai suivi le soleil.

Lentement.

Qu’importe ce que j’ai trouvé. Du vent et des ombres.

Je passais. »

Thierry Metz

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