L’homme de l’ancien pacte

« Ceux qui ont gardé l’oreille de leur enfance,

Les seuls héritiers d’eux-mêmes dans un souffle qui vient de loin,

Ils avancent entraînés par des voix qu’ils retrouvent.

Ils vont se tenir dans une fête à ses derniers feux.

La bienveillance derrière chaque tournant devinée n’avait pas menti.

Voici qu’on tire l’eau à la pompe,

La soupe cuit avec des poireaux et le pain devant les collines étagées est rompu,

L’homme de l’ancien pacte est là toujours, grave et qui s’affaire car il est tard. »

André Frénaud

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