Serpes du poème

« Seul un sentier mène au jardin de l’aube,
Sur les boulaies le vent d’octobre n’est pas tendre.
Le poète est venu sur terre
Pour tout connaître – et ne rien prendre.

Il vient pour embrasser les vaches,
Écouter avec son cœur l’avoine craquer.

Taillez plus profond, serpes du poème ! »

Sergueï Essenine

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