« L’insecte apeuré qui s’esquive,
La feuille qui frémit avant la chute,
Coccinelle translucide
la goutte qui doucement
descend sur la fenêtre,
La poule d’eau
fébrile sur la rive,
Le nuage isolé
là-haut qui se déchire,
La petite flaque
prise par la gelée tardive,
Même la pierre sèche
brûlant l’été sur le chemin,
Tout
Tout réclame le feu d’un regard. »
Philippe Mathy