« J’ai dans les yeux la tristesse d’un loup. J’ai beau me perdre et m’égarer, je me retrouve toujours dans la région du cœur. Je veux toucher la terre avec la main des mots (…). Quand je fouille mes poches, il ne me reste que mes mains. Ça suffit pour écrire ou caresser ma blonde, cueillir des fleurs dans une poubelle, piger dans le sourire des pauvres pour faire du bonheur avec de petits riens, m’ouvrir le cœur comme un paquet de bonbons. (…) Depuis longtemps déjà mes jouets sont rouillés. À leur place, il y a des choses qui commencent, des rires qui éclosent, des bulles qui explosent, du silence et des mots. »
Jean-Marc La Frenière