« Dans la pièce où j’écris, je dois refaire le vide. Elle est trop pleine de mots. Ils se bousculent entre eux et sèment la pagaille. J’enlève mes lunettes pour regarder la nuit sans vitre. À quoi bon ouvrir les bras, s’il n’y a personne à mettre dedans. Nous sommes une goutte d’eau dévorée par la flamme. Un simple chuitt, et l’âme s’évapore. Parler d’éternité, c’est un peu la créer. Parler d’espoir, c’est avancer d’un pas, faire d’une vague une mer, d’un simple geste un homme. »
Jean-Marc La Frenière