« Tu plongeras comme une sirène
en écriture profonde
parce qu’on ne sait jamais…
Tu imagineras chaque étoile
comme un tourbillon de mots
parce qu’on ne sait jamais
Tu célébreras le mystère
jusqu’à saisir ce qui te brûle
parce qu’on ne sait jamais
Tu laisseras tes yeux
glisser vers l’infini
parce qu’on ne sait jamais
Tu prendras toujours
la passerelle de fortune
parce qu’on ne sait jamais…
Tu tendras un miroir
au bleu du ciel
parce qu’on ne sait jamais
Tu reviendras doucement
à l’aube du langage
parce qu’on ne sait jamais
Tu sauras
que tout peut arriver
parce qu’on ne sait jamais. »
Zéno Bianu