« Debout sur le sol de toi-même
Debout sur le sol de ton ombre
Debout dans le noir illuné
Par la veilleuse profonde
L’arrière-mémoire
Debout dans ton reflet qui fuit
La main du lieu et la main du temps en prière
Avec, pour tout dieu, un mur écroulé, un passage, une tache de soleil
Le bol de ta tête rempli d’une eau gelée
Que les oiseaux assoiffés viendront fendre de leur bec et de tant d’espoir. »
Cédric Migard