La plus simple des promenades

« Dessous la boue,

Depuis qu’elle est tombée

De mes mains,

Une lanterne

Brûle encore les cailloux,

Se rappelle à mon sang,

Appelle mes yeux.

J’irai un jour

Jusqu’au plus intérieur

Des terres.

J’irai

Commencer librement les racines,

De celles que nous aurions en commun avec les arbres,

Bruissant de connivence

Le long de la plus simple des promenades. »

Cédric Migard

Cet article a été publié dans Poésie, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire