Ici parlait l’indicible

« Ici parlait l’indicible
Je vivais dans un corps dédoublé
La mer derrière le verger
S’ouvrait comme une fenêtre
Sur le ciel des chemins

L’île est une langue
Porteuse précaire du possible
Dans ses limites abruptes et douces…

Les mots venaient du vent
Par le creux des arbres
Entre les pierres
De la traversée
D’une chair de silence. »

Heather Dohollau

Cet article a été publié dans Extraits, Poésie, Théorie. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire