« Poème
Parfois tu viens faire halte
Avec tes airs de moineau,
T’ébrouer
Dans la petite flaque de mon écriture.
Je n’ai le temps que de te dire très peu,
Je n’ai pas le temps de te prendre dans mes mains
Que d’un trait tu t’envoles.
Et l’eau bien sûr après ton chahut
S’endort à nouveau,
Et moi
Bien sûr je reste là,
Toujours le même,
Mais comme au premier jour,
Mais rafraîchi
Pour mille ans. »
Cédric Migard